Transport scolaire des enfants fréquentant les écoles de l’enseignement spécialisé : Wallonie et Fédération Wallonie-Bruxelles s’accordent sur 14 pistes d’amélioration

Le Gouvernement wallon et le Gouvernement de la Fédération-Wallonie Bruxelles s’engagent dans une réforme d’ampleur du transport scolaire pour les enfants fréquentant les écoles de l’enseignement spécialisé. L’objectif est clair : réduire drastiquement les temps de trajet et améliorer la qualité du service en plaçant l’enfant au cœur de l’organisation.

Un constat alarmant mais connu

           
Depuis plusieurs années, les témoignages de parents et d’associations se succèdent : certains enfants passent jusqu’à 3h30 par jour dans un car, avec des conséquences directes sur leur santé, leur concentration, et la qualité de vie des familles. Le Délégué général aux droits de l’enfant a lui-même tiré la sonnette d’alarme dans son rapport 2023-2024.

Un système trop fragmenté, des responsabilités floues, un pilotage insuffisant   


Aujourd’hui, l’organisation repose sur une multitude d’acteurs : le SPW pour l’octroi du droit et le personnel d’accompagnement, le TEC pour la gestion des circuits sous-traités, et les écoles comme relais entre familles et opérateurs. Résultat : des circuits trop longs et pas toujours adaptés à la réalité de la fréquentation, des difficultés en cas d’absence ou de retard, et une charge mentale excessive pour les familles.

Le Gouvernement met de l’ordre et de l’efficacité

Sous la conduite des Ministres Glatigny et Desquesnes, un groupe de travail pluridisciplinaire a formulé des recommandations. Celles-ci ont été rassemblées dans une note d’orientation soumise aux Gouvernements conjoints. Parmi les pistes prioritaires à l’étude :

  • Renforcer l’attractivité du métier de convoyeur ;
  • Travailler sur les modalités d'orientation vers l'enseignement spécialisé afin d'y inscrire prioritairement les élèves relevant des types et formes prévus par la réglementation ;
  • Analyser les circuits critiques pour en réduire la durée ;
  • Mieux associer familles et écoles à l’identification des situations problématiques.

Ces pistes doivent désormais faire l’objet d’une évaluation approfondie et d’un travail thématique entre administrations pour organiser leur mise en œuvre progressive.

Un cap politique clair, des décisions assumées

Pour François Desquesnes : « Laisser des enfants en situation de handicap passer des heures en bus est le signe d’un échec collectif. Il est temps d’y mettre fin. L’organisation doit être à la hauteur de la confiance que les familles nous accordent. Et cette responsabilité, je l’assume pleinement ».

Pour Valérie Glatigny : « Ce dossier répond à une demande récurrente de parents depuis plusieurs années déjà. C’est ensemble que nous avons décidé d’y travailler pour optimiser le transport scolaire des enfants en situation de handicap grâce à des mesures visant à faciliter l’organisation des familles et améliorer le bien-être des élèves concernés ».

Cette note d’orientation témoigne de la volonté des Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles de garantir un service public juste, humain et fiable, où chaque enfant compte et où les familles sont respectées.

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